
Elision mais inexorabilité du risque : quelle résilience face à la pollution des sols dans les territoires industriels ?
La recherche EMIR prend au sérieux la notion de résilience en la questionnant de trois points de vue : d’une part, en prenant en compte les perturbations de temporalité lente qui affectent un territoire et les réponses qui sont apportées (ou non) à ces perturbations prises dans un système d’appréhension globale des dynamiques économiques et sociales ; d’autre part, en s’intéressant à des perturbations « discrètes » qui ne font l’objet d’aucune mobilisation ou de mobilisation(s) peu lisible(s), peu efficace(s), non entendue(s) – le caractère résilient d’un territoire étant souvent déduit de modifications, de signes visibles d’adaptation à des phénomènes de crise tout aussi visibles – et, enfin, en envisageant des formes de résilience passive qui conduisent à des situations territoriales dégradées et amènent à interroger un référentiel implicite de la « bonne » réaction et/ou capacité d’action territoriale. Read More →